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Au fil des ans, j’ai assisté à
plusieurs mémorables spectacles à L’INTERNATIONAL DES
MONTGOLFIÈRES DE SAINT-JEAN-SUR-RICHELIEU. Cette année semble
également en avoir été une excellente et, dès
que le communiqué de presse de clôture sera rendu disponible
par l’organisation, il me fera plaisir de vous le résumer en ces
lignes. Entre temps, je vous raconte ma dernière visite. Ce qui
m’y amenait, un programme double; une curiosité d’abord et, ensuite,
un coup de coeur.
Je ne connaissais véritablement de VINCENT
VALLIÈRES que le nom. Une recherche préliminaire s’imposait
donc et m’amena rapidement à une première découverte
: le jeune homme avait déjà, à 29 ans, quatre albums
à son actif, sur huit ans, dont Le repère tranquille, dernier
en liste, largement encensé par la critique.
En cette soirée nuageuse de mi-août,
VALLIÈRES était à l’affiche en première partie,
tâche toujours ingrate, devant un public, qui, en général,
est venu pour le spectacle suivant. Mais, seconde découverte, une
large part de l’auditoire lui était acquise, fredonnant avec lui
plusieurs de ses chansons. Un son plus électrique qu’acoustique,
des textes qui semblent nous réciter son autobiographie de chanson
en chanson, une présence sur scène comme s’il se trouvait,
en regard du public, au milieu d’un groupe d’amis. |
En définitive, un pop-rock d’une sonorité
de type ‘’Fender’’ qui nous donne, entre autres, les excellents Café
lézard, sur plusieurs radios, et Je pars à pied, sans oublier
ce Un quart de piasse, véritable poésie en musique.
Un survol des commentaires sur ses premières
années associait largement son style, avec raison, sans doute, à
l’époque, à celui des COLOCS et de ZÉBULON. Il n’en
est rien aujourd’hui, avec ce spectacle et ce dernier album qui présentent
une authentique signature personnelle. De plus, VINCENT VALLIÈRES
a beaucoup de mérite de finalement sortir du rang puisqu’il
occupe un créneau musical où il y a beaucoup de circulation.
Comment le public a-t-il réagi ? Ce soir-là, il devait faire
une heure. Il a ‘’défonçé’’ de dix minutes. C’est
tout dire… |
www.vincentvallieres.com
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L’histoire se répète, on dirait. J’ai vu KAÎN
pour la première fois à Joliette (Québec) lors de
la Saint-Jean de 2006 et ensuite, à Boucherville (Québec)
pour celle de 2007 et, encore, j’ai choisi de les revoir une troisième
fois, avant de vous en parler. Cette fois, aux ‘’Montgolfières’’,
ils ont présenté sensiblement le même spectacle que
lors de nos deux premières rencontres, avec, en plus, un éclairage
qui m’a semblé plus spectaculaire.
KAÏN vit une incroyable histoire d’amour avec le public depuis
le printemps 2005, alors que parut leur second album, Nulle part ailleurs,
lequel s’est vendu à plus de 175,000 exemplaires, et ce n’est pas
terminé. On y retrouve un folk-rock inspiré sur plusieurs
titres, connus du public, tels Mexico, Adam et Eve, Comme dans le temps
et bien sûr, celui que tout le monde attend en ultime rappel, Embarque
ma belle. De plus, même si leur premier album, Pop Culture, n’a pas
connu semblable succès, la chanson Parle-moi d’toi est toujours
au rendez-vous. Leur sonorité va de la guitare acoustique à
l’électrique passablement métalisée, en passant par
l’harmonica, au besoin, au gré des succès connus qu’ils enchaînent
avec beaucoup d’énergie, et à travers lesquels transpire
un extrême bonheur de simplement se trouver là, à faire
ce métier. |
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www.kain.ca
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En effet, leur présence sur scène
à quelque chose de magique. On dirait quatre gars qui entrent dans
un bar où ils sont connus et qui n’en finissent plus de saluer leurs
amis. Si vous êtes dans l’auditoire, vous avez l’impression que l’un
d’eux est sur le point de venir vous parler personnellement. Fascinante,
également, la visite de leur site internet où l’on constate
qu’ils ont tous les quatre, individuellement, un fort intéressant
background pré-KAÏN, en particulier le bassiste ERIC MAHEU
dont le cv est, pour le moins, impressionnant.
Mais, KAÏN ne joue pas la carte du glamour;
comme ils le chantent si bien :‘’le jet-set, c’est le royaume des apparences’’.
Néanmoins, ce sont de véritables rock stars, quoiqu’ils en
pensent, ne serait-ce qu’à la réaction de leur public. Il
faut également compter le chanteur soliste STEVE VEILLEUX
parmi nos grands compositeurs, lui qui signe presque toutes les pièces.
Un troisième album bientôt? Semble-t-il. Nous avons eu droit
à une primeur intitulée On dormira demain, un son plus rock
que ce à quoi ils nous ont habitué. A suivre avec grand intérêt. |
Jean-Guy Pouliot |